Coup d’État au MALI : points de repères

La capitale malienne s’est réveillée mercredi sur un coup d’Etat des militaires, et l’arrestation du Président Ibrahim Boubacar Keïta (connu sous le nom d'IBK), porte-parole des militaires, Ismaël Wagué, chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air a affirmé que « tous les accords internationaux du Mali seraient respectés et qu’une transition politique civile conduisant à des élections serait mise en place ».
Le Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), coalition composée d’acteurs religieux, de la société civile et de l’opposition, avoue ne pas être surpris par le « coup de force » engagé par l’armée et estime que cette initiative des militaires est venue « parachever [leur] lutte ». (Voir l’article de l’hebdo 947). Des dizaines de milliers de personnes scandent leur mécontentement tous les vendredis depuis le 5 juin, dans le centre de Bamako, la capitale malienne ou la misère côtoie l’opulence, le ressentiment contre la classe dirigeante est très fort et l’exigence de la démission du président soutenu par la France était motivée par la colère face aux inégalités croissantes, exacerbées par la pandémie de coronavirus, la pénurie de services sociaux et la corruption.
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Coup d'État au Mali :
La France de Macron s'en mêle
Déclaration de Jean-Yves Le Drian le 19 août 2020
La France a pris acte de l’annonce de la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Elle appelle à sa libération immédiate ainsi que des membres du gouvernement actuellement retenus.
La France se tient, comme elle l’a toujours fait, aux côtés du peuple malien. Elle s’est engagée, à la demande de ce pays, en poursuivant deux priorités : l’intérêt du peuple malien et la lutte contre le terrorisme.
Elle réaffirme son attachement à la souveraineté, au respect des institutions, à la vie démocratique et à la stabilité du Mali. Elle encourage toutes les forces politiques et sociales au dialogue pour trouver une solution à la crise profonde que traverse le pays et appelle au rétablissement sans délai d’un pouvoir civil.
Les autorités françaises sont en contact avec les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union Africaine et du G5 Sahel pour soutenir leurs efforts.
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«Plus le droit à l'erreur» : première intervention d'Assimi Goita, chef de la junte au Mali
Après le coup d'État du 18 août au Mali et l'arrestation du président Ibrahim Boubacar Keïta et de son Premier ministre, des militaires ont pris le pouvoir autour d'Assimi Goita et d'un Comité national pour le salut du peuple.
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Les communistes français attribuent à l’ingérence étrangère le chaos au Mali
20 août (Prensa Latina) Le Parti Communiste Français (PCF) a averti hier que l’ingérence étrangère au Mali et ses composantes d’austérité économique et de militarisation conduisent au chaos politique qui règne dans le pays africain.
Dans une déclaration à la suite d’un coup d’État qui suscite l’attention mondiale, l’organisation a notamment accusé la France d’ingérence et a exigé le respect du droit des Maliens à l’autodétermination.
'C’est aux Maliens de décider seuls de leur avenir, pour être maîtres de leur destin', a-t-il souligné.
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