Penser un MONDE NOUVEAU. Pour un printemps des COMMUNISTES - Par André Gerin, Député-Maire honoraire de Vénissieux.

Avec 40 années de néolibéralisme, la mondialisation et la bureaucratie financière ont fait naître une menace fatale pour les peuples, les États et les Nations. Elles tuent l’économie réelle et l’écosystème. C’est un schéma accéléré dans lequel la France s’est inscrite avec Giscard D’Estaing et depuis 1983, avec François Mitterrand qui abandonne les engagements du programme commun.
Ce schéma s’est poursuivi sous les divers gouvernements successifs et perdure encore aujourd’hui sous le gouvernement Macron. Bon an mal an, cette société où règnent l’inégalité, la précarité et la misère endémique, caractérise la logique du capitalisme occidental : les classes populaires sont plongées dans un processus de dépendance et sombrent dans la passivité. Les chiffres sont sans appel puisque des millions de citoyens font la grève des urnes, et d’autres votent dans de grosses proportions pour le Rassemblement national. Qu’en est-il du vote Rassemblement national ? De l’abstention ?
Une analyse impérative dépourvue de toute complaisance doit être faite afin de comprendre sérieusement ce phénomène qui débute en 1980. À cette période, on constate une forte abstention dans les nouveaux quartiers. Quant aux quartiers ouvriers vieillissants, pour une part des électeurs communistes, leur choix se porte sur le vote FN. C’est donc le PCF qui en paie un lourd tribut. Si l’on rajoute à cela, les grandes villes que nous avons perdues depuis 30 ans, nous pourrions comprendre l’érosion de notre électorat.
LIRE LA SUITE :