AFFAIRE OBONO, RACISME OU PAS ?
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Grâce au binôme des « adversaires complices » selon l’excellente expression de Maurice Merleau-Ponty, à savoir Valeurs Actuelles et son surmoi racisant d’une part et le courant racialiste indigéniste qui a pris le contrôle de la France Insoumise d’autre part, nous avons eu droit à une diversion en forme de débat pourri pour effacer la rentrée sociale.
J’ai dit dans ces colonnes ce que je pensais de la dimension politique de la séquence et j’ai insisté sur le fait que sur le plan juridique, le texte et les images de Valeurs Actuelles ne relevaient pas de l’application de la loi pénale qui réprime l’expression raciste. Éric Dupond Moretti était également de cet avis qu’il avait exprimé dans un tweet. Histoire de le moucher et de lui rappeler qui c’est Raoul (pas Didier hein), le procureur de Paris a immédiatement, et inévitablement à la demande de l’Élysée, ouvert une enquête préliminaire. Actuellement pour EDM c’est une baffe par jour, il doit aimer ça.
J’ai demandé à Denis Collin sa définition du racisme et la portée politique qu’elle a sur la petite séquence que l’on vient de nous infliger.
Merci à lui.
Régis de Castelnau
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Qu’est-ce que le racisme ?
On en peut donner une définition assez simple. Dans le racisme, il s’agit :
1) de classer les humains en grandes catégories selon des critères phénotypiques arbitraires (couleur de la peau, forme du crâne…)
2) d’attribuer à ces prétendues « races » des traits de caractère généraux et relevant du pur préjugé.
3) d’utiliser ces préjugés comme justifications pour engager des actions en faveur de certaines prétendues races (suprématisme, par exemple, qui existe en plusieurs versions) ou en leur défaveur (discriminations, par exemple) ou même pouvant aller jusqu’à l’extermination (cas des génocides).
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