Comment nous avons vendu l’UNION SOVIÉTIQUE et la TCHÉCOSLOVAQUIE pour des sacs de courses en plastique
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Andre Vltchek vient de nous quitter à l’âge de 57 ans. Nous partagions avec lui la lutte anti-impérialiste et la volonté de faire entendre la voix des sans-voix, trop souvent noyée par la propagande de guerre de l’Otan qui se déverse dans les médias mainstream. Nous avions eu le plaisir d’accueillir Andre dans nos bureaux il y a quelques années et proposions régulièrement la traduction de ses textes. Voici l’un de ses derniers articles, traduit par nos amis du Grand Soir, qui en apprenait un peu plus sur la vie d’Andre et ce qui avait pu motiver son combat.
Ça fait des mois que j’ai envie de partager une histoire avec les jeunes lecteurs de Hong Kong. Aujourd’hui, il semble que ce soit le moment le plus approprié alors que la bataille idéologique entre l’Occident et la Chine fait rage et que, par conséquent, Hong Kong et le monde entier en souffrent.
Je tiens à dire que rien de tout cela n’est nouveau, que l’Occident a déjà déstabilisé tant de pays et de territoires, a fait subir un lavage de cerveau à des dizaines de millions de jeunes.
Je le sais, parce que dans le passé, j’étais l’un d’entre eux. Si je ne l’étais pas, il serait impossible de comprendre ce qui se passe actuellement à Hong Kong.
Je suis né à Leningrad, une belle ville de l’Union soviétique. Aujourd’hui, elle s’appelle Saint-Pétersbourg, et le pays est la Russie. Maman est moitié russe, moitié chinoise, artiste et architecte. Mon enfance a été partagée entre Leningrad et Pilsen, une ville industrielle connue pour sa bière, à l’extrémité occidentale de ce qui était autrefois la Tchécoslovaquie. Mon père était un scientifique nucléaire.
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