L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Le destin politique de Jean Luc Mélenchon s’est achevé le 23 avril 2017 au soir, au moment de la proclamation des premiers résultats. Jean Luc Mélenchonvient de gagner et pourtant il s’exprime comme un battu et va commencer à démolir méthodiquement ce qui avait été construit au cours des derniers mois et qui s’était cristallisé sur son nom. Avec 19,58 % des suffrages (plus de 7 millions d’électeurs ont voté pour lui), il talonne François Fillon et n’est qu’à 600 000 voix de Marine Le Pen. Personne n’aurait imaginé ce résultat quelques mois plus tôt. Les plus optimistes le voyaient à 14 ou 15 % et pendant un moment Benoit Hamon le dépassait. Ce résultat est dû à deux facteurs : la très bonne campagne menée par un Mélenchon au mieux de sa forme et l’effondrement du candidat socialiste Benoit Hamon dont on peut se demander si l’appareil du PS ne l’avait pas désigné à cette fonction pour gêner le moins possible le vrai candidat « socialiste »,Emmanuel Macron.
La bonne campagne menée par Mélenchon reposait sur deux piliers. D’abord, un républicanisme puissamment réaffirmé sur tous les plans et avec ses symboles : la ré appropriation de la Marseillaise et du drapeau tricolore laissés jusque-là au FN.