ASSISES pour un CHANGEMENT de SOCIÉTÉ à Martigues : l’intervention d’Emmanuel LÉPINE, Secrétaire Général de la Fédération CGT des Industries Chimiques
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Le 29 octobre 2020 se sont tenues à Martigues des Assises pour un changement de société, regroupant 400 militants de la CGT issus de 70 départements et de 20 fédérations professionnelles. L’ensemble des organisations de la CGT, direction confédérale comprise, étaient invitées à y participer. Ces Assises faisaient suite à une série d’actions de mobilisation dans toute la France, les Marches pour l’emploi et la dignité, impulsées par l’Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône et reprises largement, qui ont convergé dans la manifestation parisienne du 17 octobre, avec les sans-papiers. Les conclusions d’Emmanuel Lépine secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats CGT des industries chimiques reflètent l’exigence des débats pour un changement de stratégie syndicale de la CGT, et revenir à nos valeurs de lutte de classe.
Durant ces Assises auront été abordés l’essentiel des sujets qui touchent l’ensemble du monde du travail d’aujourd’hui, une société marquée au fer par son mode particulier de production qu’est le capitalisme.
La lutte, c’est la vie. C’est vrai dans l’ensemble des domaines qui touchent notre existence, les domaines économique, social, environnemental, les questions touchant l’école et l’université, la santé, les questions sociétales comme l’égalité femmes-hommes, les LGBT, la diversité, le soutien aux migrants et aux sans-papiers, la lutte contre la xénophobie…
Sur l’ensemble de ces sujets, notre substance doit rester notre analyse de classe.
L’analyse de classe, c’est notre lumière politique, celle qui éclaire la totalité des enjeux auxquels nous sommes confrontés, y compris par exemple, les droits humains, avec notamment le droit à disposer d’un environnement sain et de qualité. Si on oublie l’analyse de classe, on transforme totalement notre action qui se limite, du coup, à deux choses :
– Gagner ce qui est gagnable au périmètre des seules entreprises, autrement dit, faire du réformisme syndical, ce qui peut être considéré par certains comme déjà notable. Ou pire encore, du choix de l’accompagnement de la politique rétrograde des patrons et du gouvernement.
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