COVID, complots, corruption et calembredaines – Par Denis Collin
Le film Hold Up a déclenché des furies dans la presse et sur les réseaux sociaux. « Complotistes » présumés et « anticomplotistes » autoproclamés s’affrontent. Mais tout ce vacarme contribue à embrouiller les esprits et à impuissanter les citoyens. Sans trop développer, je voudrais ici faire part de quelques convictions que je crois à peu près bien fondées.
1. Il n’y a pas de complot de Big Pharma, Bill Gates et George Soros. D’ailleurs si un vaccin convenablement testé sort, je me ferai vacciner derechef sans craindre les nanoparticules ! Je ne crois non plus que le virus ait été inventé par les Chinois pour mettre l’Occident à genoux, ni qu’il ait été volontairement importé en Chine par les Américains, ni que… ici on peut poursuivre la liste de tous les récits qui me font invariablement penser aux feuilletons du siècle dernier (type « Bob Morane contre l’ombre jaune »).
2. En revanche, que les classes dominantes ou certaines parties de classes dominantes aient saisi l’aubaine pour faire avancer leurs agendas, c’est à peu près évident. Le Great Reset n’est pas une invention des « complotistes », mais figure en toutes lettres sur le site du forum de Davos. La « classe capitaliste transnationale » (cf. The Transnational Capitalist Class de Leslie Sklair, non traduit en français) n’est pas seulement une « classe en soi », elle est aussi une « classe pour soi » : les multiples liens qu’ont tissés les dirigeants de l’économie et de la politique font que tous ont tendance à réagir de la même façon, à se poser les mêmes questions et à donner des réponses convergentes
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