DEUX ANS APRÈS leur premier acte, que reste-t-il des GILETS JAUNES ?
Deux ans après l'acte I des Gilets jaunes, le mouvement semble au plus bas. Pourtant, les facteurs sociaux et politiques de la mobilisation se sont aggravés.
Entre réactions et analyses, RT France revient sur les deux ans de ce mouvement populaire.
Les Gilets jaunes, animés par la volonté de conserver leur niveau de vie, auront finalement profondément rappelé les mots de Georges Bernanos dans son essai La France contre les robots : le peuple français est «le peuple des barricades».
Le 17 novembre, les Gilets jaunes fêtent l'anniversaire de la naissance de leur soulèvement. Deux ans plus tard, le mouvement social s'est étiolé : d'une centaine de milliers de personnes mobilisées chaque week-end, les manifestations réunissent désormais quelques centaines, voire quelques dizaines de personnes.
Malgré la pandémie, certains continuent pourtant à se mobiliser comme à Lille le 14 novembre où 250 personnes s'étaient rassemblées. Même son de cloche à Paris, le même jour, contre l'Etat d'urgence sanitaire où quelques dizaines de personnes s'étaient réunies.
LIRE LA SUITE :
GILETS JAUNES : deux ans plus tard, que reste-t-il de nos amours ? – Par Anne-Sophie Chazaud
Anne-Sophie Chazaud, philosophe et essayiste, vient de publier Liberté d'inexpression, nouvelles formes de la censure contemporaine aux Editions de l'Artilleur.
Pour la philosophe et essayiste Anne-Sophie Chazaud, la crise sanitaire actuelle et ses conséquences économiques peuvent raviver le mouvement des Gilets Jaunes qui après deux ans semble figé dans la caricature et instrumentalisé.
Il y a deux ans, par un beau matin de novembre, commençait l’un des mouvements les plus atypiques et porteurs d’espoirs et de désespoirs de ces dernières décennies. Des personnes de toute la France, de tous bords, mais aussi et surtout de cette France qualifiée de «périphérique», revêtant un gilet jaune qui soulignait la nécessité d’être enfin vus et pris en considération, se rassemblaient, spontanément et en dehors des centrales syndicales. La colère grondait, une affaire d’essence mit le feu aux poudres et ce furent alors des mois de mobilisation qui s’ensuivirent, selon un espace-temps nouveau, les samedis, car ce peuple-là travaillait (ou tentait de travailler) la semaine, en occupant des lieux spécifiques qui en devinrent les emblèmes (ronds-points, aires autoroutières etc.).
LIRE LA SUITE :
Gilets Jaunes : deux ans plus tard, que reste-t-il de nos amours ?
https://francais.rt.com/opinions/80800-gilets-jaunes-deux-ans-plus-tard-reste-t-il-de-nos-amours
VOIR ÉGALEMENT LE LIEN CI-DESSOUS:
GILETS JAUNES:
CHRONIQUE D'UNE RÉVOLTE
Gilets Jaunes : chronique d'une révolte
Chronologie, analyses, entretiens. Découvrez l'édition spéciale de RT France.