LIBERTÉ D’EXPRESSION: SE BATTRE PIED À PIED -Par Régis de Castelnau
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Par Régis de Castelnau
Chassez le naturel… Les suites de la tragédie de Conflans-Sainte-Honorine ont donné à voir où se situent les obsessions du pouvoir alors que la France est confrontée au défi considérable de l’islam politique pourvoyeur de divisions sociales, et terreau dans lequel s’enracine le djihadisme meurtrier.
Alors certes, nous avons eu droit à de mâles proclamations à base de «no pasaran», de rodomontades accompagnées de quelques mesures ponctuelles trop tardives comme autant de gouttes d’eau dans la mer. Dans un premier temps les caricatures de Charlie Hebdo furent à nouveau revendiquées et brandies comme un étendard symbolique de la défense de la liberté d’expression, celle dont on nous dit qu’elle est constitutive de la République.
Malheureusement, le retour au réel ne s’est pas fait attendre. Nous avons vu rapidement toutes les citadelles politiques, universitaires et médiatiques reprendre la parole pour nous asséner leurs discours de complaisance et de soumission, appelant sans vergogne à la censure des opinions contraires. Une fois l’hommage national à Samuel Paty passé, Emmanuel Macron s’est précipité chez Al-Jazeera la chaîne qatarie pour rétro-pédaler et donner des gages. Une fois encore, les réseaux sociaux ont été accusés de tous les maux, et présentés comme les responsables directs de la décapitation. Les employés français des grands opérateurs de réseaux ont été convoqués pour se voir confirmer leur mission de sous-traitants privés de la censure d’État.
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