[Le PCF a 100 ans] À propos de la scission de Tours, un article publié lors du cinquantenaire…
/image%2F1449569%2F20201220%2Fob_a353e1_congres-tours.jpg)
/image%2F1449569%2F20201220%2Fob_2b8166_le-monde-diplomatique.jpg)
Un article de Victor FAY publié initialement en décembre 1970 :
Le parti communiste français s’est assuré une situation solide dans la vie publique
Il y a cinquante ans est survenu en France un événement qui a marqué une étape décisive du mouvement ouvrier et de l’histoire de ce pays. Nous voulons parler de la naissance du parti communiste français, issu de la scission du parti socialiste S.F.I.O. Il s’est agi plutôt d’une mutation que d’une scission, puisqu’au congrès de Tours, tenu fin décembre 1920, la majorité des délégués se sont prononcés par 3 028 mandats contre 1022 pour l’adhésion à l’Internationale communiste. Déjà le congrès précédent, celui de Strasbourg, réuni en 1919, avait décidé de rompre avec la IIe Internationale.
Ce sont les minoritaires qui, refusant de se soumettre, ont quitté le parti pour préserver « la vieille maison » et pour échapper aux contraintes imposées par le deuxième congrès de l’Internationale communiste. Sur cent quatre-vingt mille adhérents que comptait le parti à la veille du congrès de Tours, trente mille seulement ont rejoint les partisans du centre et de la droite (de Longuet à Renaudel), et dont le porte-parole le plus éloquent a été Léon Blum.
LIRE LA SUITE :
/https%3A%2F%2Fwww.monde-diplomatique.fr%2FIMG%2Fspip_jouve%2Fjpg%2Fimage-1658.jpg)
Le parti communiste français s'est assuré une situation solide dans la vie publique
étaient-ils au parti communiste en 1921? On en a dénombré cent dix mille. Comme pour toute scission, entre les deux partis les hésitants sont restés chez eux en attendant que les choses se ...