LOI SUR LE SÉPARATISME : symbole des fractures de la GAUCHE ?
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Le gouvernement a dévoilé son vaste projet de loi « confortant les principes républicains », qui réaffirme les principes de laïcité. Un projet qui réveille de fortes tensions entre deux gauches irréconciliables.
C'est 115 ans jour pour jour après l'adoption de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat en 1905 que le gouvernement a choisi de présenter son « projet de loi visant à conforter les principes républicains». Le texte prévoit un meilleur encadrement de la haine en ligne, mais aussi de créer un « délit de pression séparatiste » pour protéger les fonctionnaires victimes de menaces ou violences, ou encore introduit l'interdiction des certificats de virginité. Autre mesure phare du projet, l'extension du devoir de neutralité aux salariés des entreprises délégataires de service public, comme celles du secteur des transports en commun. Cette politique du gouvernement, qui cherche ici à lutter contre l'islamisme au sein de la société française, suscite de nombreuses critiques, plus particulièrement à la gauche de l'échiquier politique.
Face aux critiques, le gouvernement a connu des hésitations sur ce sujet sensible. Preuve de ces tâtonnements, le projet de loi a changé plusieurs fois de dénomination. D'abord nommé projet de loi contre le « communautarisme », il est devenu projet de loi contre le «séparatisme» puis contre les «séparatismes» avant que le gouvernement ne renonce à ce terme face à ceux qui le jugent stigmatisant pour les musulmans. Une critique venue essentiellement des rangs de la gauche et avec une virulence particulière du côté de La France insoumise (LFI).
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