La LIBRE CIRCULATION du VIRUS ajouté au CRÉDO EUROPÉEN – le point de vue de Jean Lévy
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Au crédo européen : la libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises, va-t-on ajouter la libre circulation du virus ?
Depuis la création de l'Union européenne, celle-ci a pour crédo la libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises. Terminées les frontières nationales internes dans l'espace où cohabitent 27 nations. Celles-ci constituent un seul "marché libre et sans entrave". Des états baltes au Portugal et de la Grèce à la France, plus le moindre contrôle ni des cargaisons, ni des conducteurs des camions bulgares ou polonais qui utilisent nos autoroutes pour joindre Lisbonne ou Madrid. Pas la moindre taxe pour ces transports étrangers. Tant pis, si nos voies rapides de communication sont obstruées et génèrent des gaz toxiques en quantité. Le business avant tout : les profits les plus élevés et le plus rapidement amassés sont exigés par le capital.
A cette course folle se sont invités tout naturellement le covid 19, renforcé de sa souche britannique, plus dangereuse encore, qui circulent bien sûr librement, aucun contrôle sanitaire n'étant exercés aux frontières nationales.
Pendant ce temps, nos gouvernants réduisent de plus en plus les libertés citoyennes, Celles-ci seraient, pour Macron et son clan ploutocratique, des entraves à la lutte contre le coronavirus. Et de bâillonner chaque jour un peu plus la masse des Français au nom des principes de précaution. Mesure après mesure, les gens sont confinés dans espace de plus en plus restreint, matériel et moral.
Mais à nos frontières, ni les camionneurs et leur chargement, ni les voyageurs arrivant dans nos gares, dans les aérodromes ou sur les routes venant des autres états de l'Union européenne. Et avec eux, ils peuvent amener librement les fameux virus importés de l'étranger européen.
Pourquoi cette apparente contradiction entre la liberté des échanges commerciaux et les restrictions toujours plus grandes apportées dans l'hexagone à la liberté de circulation des Français ?
C'est facile à comprendre ; pour que « l’économie" fonctionne au mieux des dividendes des actionnaires, les salariés doivent obéir au crédo "Métro-Boulot-Dodo", le reste, la vie des gens, n'étant pas source de profit, le capital et ses obligés de l'Elysée, font d'autorité une croix dessus.
Par contre, chargés de veiller au bon déroulement du commerce et des échanges intra-européens, le virus leur parait secondaire. Il leur sert d'alibi aux mesures de restriction des libertés individuelles et collectives des citoyens. Et d'explication à la crise économique qui dévaste les états libéraux, avec ou sans pandémie.
Voilà pourquoi votre fille est muette, comme aurait dit Molière.
Jean Lévy
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