GRÈCE: La covid-19, symptôme des crises sociale et politique
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Par le Parti de la démondialisation
Le 2 février 2021
En Grèce, en France et dans de nombreux pays, l'épidémie de la covid-19 est un révélateur des effets néfastes des politiques néolibérales. C'est aussi indéniablement une opportunité pour accélérer leur mise en œuvre, les étendre et les mettre au même niveau d'intensité dans les pays de l'UE.
L'épidémie de covid-19 se révèle être un formidable instrument contre les libertés, la démocratie et les souverainetés nationales.
En témoigne ce texte de l'EPAM (Front populaire unitaire), parti politique grec, membre fondateur avec le Pardem de la Coordination européenne pour la sortie de l'UE, de l'euro, de l'OTAN et du néolibéralisme.
Depuis plus de dix ans, la Grèce vit sous le régime de mémorandums successifs imposés par des instances supranationales : Commission européenne (CE), Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI). Sous prétexte de « sauvetage » du pays, cette Troïka mafieuse finance, au goutte à goutte, les gouvernements grecs à sa botte. Les termes de l’échange sont simples et toujours les mêmes : argent contre austérité et réformes structurelles néolibérales.
Résultat : le système national grec de santé (ESY) est démantelé, les urgences et les structures de soins des petites villes sont dépouillés, les lits de soins intensifs ont subi une réduction drastique, les effectifs de médecins et d’infirmières ont été décimés (17 500 d’entre eux sont partis à l’étranger, surtout en Allemagne au cours des 8 dernières années), 20 hôpitaux, parmi lesquels des hôpitaux spécialisés dans le traitement de maladies infectieuses, ont été fermés. Des fonds destinés au système de santé ont été employés pour couvrir le déficit de trésorerie de l’État afin de satisfaire à une obligation conventionnelle vis-à-vis des prêteurs européens.
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