La KANAKY, c'est NICKEL – Par Badia Benjelloun
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La question de l’indépendance de la Nouvelle Calédonie-Kanaky est récemment ressortie de l’oubli à l’occasion du dernier référendum, mais le public français et international ignore toujours les manipulations économiques et juridiques en cours qui tournent autour des richesses du territoire et des multiples sociétés écrans qui visent à garder le contrôle du pays, « indépendamment » du fait qu’il puisse ou pas acquérir dans le futur un siège à l’ONU et un drapeau. C’est cette question-là qui est centrale et qui est en train de resurgir dans une société qui a acquis une conscience politique au cours des dernières décennies de combat pour arracher des pans de pouvoir, un à un. Ce combat il est mené et on doit en prendre connaissance avant que les gros médias ne nous présentent, lorsque la crise politique éclatera, une vision prémâchée de cette réalité jusque-là camouflée.
La Rédaction de « La Pensée Libre »
La KANAKY, c'est NICKEL
Par Badia Benjelloun
Alors que se dessinent les prémices de l’indépendance de la Nouvelle Calédonie, les indépendantistes kanaks ont manqué de gagner le référendum d’octobre de moins de 10 000 voix, l’Etat français parraine la vente de la filière Nickel de Goro, complexe fait d’un port, d’une centrale électrique, d’un gisement de Nickel et de cobalt et d’une usine de traitement, à un consortium prédateur. L’enjeu est considérable et la manipulation d’importance.
Séquence 1 :
Petite histoire, qui est le vendeur ?
Le géant minier Brésilien Vale avait acquis l’exploitation du site en 2006 en rachetant le groupe canadien Inco Ld. Ces années-là étaient marquées par une activité frénétique de fusions-acquisitions, ‘Fusac’ pour les banquiers.
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