Non au SACRIFICE de la jeunesse étudiante !
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Isolement, dépression, précarité : les conditions de vie des étudiants se dégradent à vue d’œil sous l’impact de la crise sanitaire, mais aussi de toutes les politiques d’austérité de la dernière période. Macron lui-même l’a reconnu lors de son allocution du 15 octobre dernier : « c’est dur d’avoir 20 ans en 2020 ». Mais qu’a fait son gouvernement pour améliorer la vie des jeunes, ces dernières années ? Rien. Au contraire, il a aggravé leur situation.
Naufrage social
En septembre dernier, une étude publiée par l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE) donnait un aperçu de cette dégradation. On peut y lire que « pendant le [premier] confinement, un tiers des étudiants a déclaré avoir rencontré des difficultés financières, et parmi eux un étudiant sur deux les considère plus importantes qu’habituellement ». Parmi les étudiants qui payaient leurs études en travaillant, près de 60 % ont soit perdu leur travail, soit travaillé moins d’heures, soit été contraints de changer de travail. En conséquence, leurs revenus ont reculé de 274 euros par mois, en moyenne – et c’est une moyenne qui masque beaucoup de chutes brutales dans le dénuement le plus complet.
Pour la rentrée universitaire de septembre dernier, le gouvernement avait annoncé la mise en place d’une aide d’urgence du CROUS, pour les étudiants boursiers : un soutien financier ponctuel de 150 euros et la réduction à 1 euro du prix du repas dans les restaurants universitaires. Comme nous l’avions expliqué, ces mesures sont largement insuffisantes. Elles sont même scandaleusement insuffisantes quand on les compare aux dizaines de milliards d’euros de subventions dont bénéficie le grand patronat.
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