ÉLECTIONS LOCALES : ASSEZ DE MANIPULATIONS
/image%2F1449569%2F20210326%2Fob_978306_elections-2021.jpg)
Il faut être clair, la gestion de la pandémie sous la présidence d’Emmanuel Macron se réalise dans un cadre juridique qui entretient parfois des rapports très lointains avec les exigences démocratiques.
Il y a déjà eu la catastrophe relative aux élections municipales de 2020, dont on a organisé délibérément le premier tour le 15 mars en sachant que le second ne pourrait avoir lieu puisque le premier confinement du 17 mars était déjà décidé. Le deuxième tour fut organisé trois mois plus tard sans qu’une campagne électorale digne de ce nom puisse se dérouler avec les conséquences en matière d’abstention privant le scrutin de toute légitimité. La gestion des grandes villes tombant entre les mains d’équipes municipales ultra minoritaires avec les conséquences délétères que l’on connaît comme vient de le démontrer la subvention accordée à la Turquie pour la construction à Strasbourg de la plus grande mosquée d’Europe.
Philippe Torre est maire de Berlancourt (02), et avocat au barreau de Paris. Il nous confirme pourquoi un nouveau report des départementales et des régionales serait inacceptable.
Pourquoi il faut dire non à un nouveau report des élections régionales et oui à un protocole sanitaire renforcé dans l’organisation du scrutin.
Le Parlement devra se prononcer sur un éventuel second report des élections régionales, au plus tard le 1er avril prochain, en application de la clause de « revoyure » prévue à l’article 2 de la loi adoptée et promulguée le 22 février dernier.
Notre opinion est claire : quelle que soit la situation sanitaire au 1er avril, un nouveau report constituerait une attaque directe contre la démocratie et chacun doit se mobiliser pour l’empêcher.
LIRE LA SUITE :