« SOMMET SOCIAL » : les directions syndicales négocient les MIETTES du gouvernement !
« Prime Macron », « sortie de crise » : les directions syndicales négocient les miettes du gouvernement !
Lundi 15 mars se tenait la troisième édition du « sommet social », à l’initiative du gouvernement, dans le but de « préparer la sortie de crise » avec les organisations syndicales et patronales. En faisant passer, d’une main, la réforme de l’assurance chômage, le gouvernement et le patronat cherchent, de l’autre, à calmer la colère en annonçant une nouvelle « prime Macron » et le maintien, revu à la baisse, de certains dispositifs d’aide à l’emploi. Les directions syndicales, en acceptant de négocier des miettes, jouent la mascarade de ce « dialogue social ».
À l’occasion du troisième "Sommet social", Jean Castex, Elisabeth Borne et Bruno Lemaire se sont réunis avec les organisations syndicales et patronales afin d’adopter un plan de "sortie de crise", avec à l’ordre du jour des mesures visant à combiner restrictions sanitaires et "relance" de l’économie. L’enjeu pour le gouvernement est de préparer l’arrêt des aides économiques en général et, en premier lieu, les mesures d’accompagnement d’urgence mises en place pour soutenir l’emploi des jeunes durant la crise. Selon les termes de Castex, une prochaine concertation devrait être organisée pour discuter « la manière de désarmer progressivement » les aides. Mais il s’agit de préparer le terrain progressivement.
Nouvelle « prime Macron », mesures « d’aide à l’emploi » jeune : des mesurettes pour calmer la colère
À l’issue de ces négociations : une nouvelle "prime Macron" de 1000e pour les bas salaires, le maintien jusqu’au 31 décembre de la "prime apprentissage" et celui jusqu’à l’été prochain de l’aide de 4.000 euros maximum pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en CDI ou en CDD d’au moins trois mois.
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