TRUMP-BIDEN : impérial bonnet et bonnet impérial ! Le point de vue du Parti de la démondialisation [1/2]
/image%2F1449569%2F20210322%2Fob_bcac99_trump-biden.jpg)
/image%2F1449569%2F20210322%2Fob_17180a_pardem-logo.jpg)
Par Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation chargé des relations internationales.
L’Union européenne (UE) attendait avec impatience le remplacement de D. Trump par J. Biden. Sans attendre la proclamation officielle des résultats, l’UE, ses thuriféraires et tous les atlantistes ont fait assaut de déclarations enthousiastes et serviles.
Mais les premières décisions prises par Biden et les personnalités nommées dans son équipe montrent qu’au-delà de la forme, le fond de la politique étatsunienne ne sera guère changé.
C’est la presse libérale européiste aux ordres qui a ouvert le feu. Der Standard (Autriche) s’est réjoui qu’une « nouvelle ère » s’ouvre, Le Figaro (France) a salué « la bonne nouvelle », Le Soir (Belgique) s’est félicité de l'arrivée d'un « guérisseur à la Maison Blanche », El País (Espagne) prédit « la reconstruction de l’Occident » et Associated Press salue un nouveau président qui « balaie les années Trump ».
Chez les politiques, Angela Merkel attend avec impatience un « nouveau chapitre dans les relations de l'Allemagne avec les Etats-Unis ». Frank-Walter Steinmeier (président de la République fédérale d’Allemagne) a exprimé « son soulagement ». Emmanuel Macron a envoyé à Joe Biden et Kamala Harris ses « meilleurs vœux en ce jour le plus significatif pour le peuple américain », Antonio Guterres (secrétaire général de l’ONU) a appelé Biden « à proposer une nouvelle contribution nationale ambitieuse pour la lutte pour la paix dans les dix ans à venir », Boris Johnson est « impatient de collaborer avec le nouveau président américain ».
LIRE LA SUITE :