« Les candidats à la présidentielle doivent CHOISIR LA FRANCE avant l’UE de la finance ! » - Par François Cocq et Frédéric Viale
/image%2F1449569%2F20210414%2Fob_4da774_ue-pouce.jpg)
Trente-cinq ans après l’Acte unique, le constat s’impose: notre pays aura vécu trois décennies et demi de politiques néolibérales, ayant détruit toute capacité de l’État à intervenir sur les questions sociales, économiques, et in fine politiques. C’est à trancher ces questions et à mettre enfin en œuvre une dynamique populaire capable de les résoudre, que doit servir la présidentielle qui vient. Une tribune de François Cocq et Frédéric Viale à lire sur QG
Ce 17 février 2021 a vu le 35ème anniversaire de la signature de l’Acte unique. Ouvrant la voie aux traités qui l’ont suivi, l’Acte unique signe l’abandon du projet européen aux injonctions du marché et la mise en place d’un verrou sur la souveraineté populaire. Trois décennies et demie de politiques néolibérales s’en sont suivi qui ont détruit toute capacité de l’État à intervenir sur les questions sociales, économiques, et in fine politiques. L’élection présidentielle de 2022 doit être l’occasion de ruptures ordonnées dès lors que les Français feraient le choix d’un président qui aurait la volonté de reconstruire le pays, et non de le vendre à la découpe comme c’est actuellement le cas.
L’Acte unique de 1986 marque le passage du Marché commun au Marché unique, ou plutôt à l’unique Marché. Il installe les quatre libertés dites « fondamentales » de l’UE : à côté de la libre circulation des biens et des services (renforcée par la suppression des barrières non tarifaires et la libéralisation des marchés publics), il instaure la liberté d’installation et de prestation des services, celle des mouvements de capitaux et des personnes. Bref, des facteurs de production mobiles qui, après l’élargissement de l’UE et la disparité nouvelle des économies, génèreront une tempête concurrentielle.
LIRE LA SUITE :