Les HAÏTIENS face à une nouvelle crise politique
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Par Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation chargé des relations internationales
Haïti est entré, une fois de plus, dans une grave crise politique et institutionnelle. Jovenel Moïse refuse de quitter le pouvoir alors que son mandat a expiré le 7 février 2021. Face à cet acte dictatorial, une partie de l’opposition a nommé, dans la nuit du 7 au 8 février, un président provisoire de transition. Mais le refus de Moïse de quitter le pouvoir avant le 7 février 2022 et la répression sanglante qu’il mène, conduisent le pays au bord de l’implosion.
Avant tout, il faut rappeler que le bilan de Jovenel Moïse est catastrophique pour la population : aggravation de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire, moins d’heures d’électricité disponibles qu’au début de son mandat, corruption endémique galopante illustrée par le détournement au profit de responsables politiques et d’hommes d’affaires haïtiens de plusieurs centaines de millions de dollars d’un fonds destiné à des projets sociaux et de développement. Sans oublier la prolifération de gangs armés liés avec la police et les fonctionnaires, responsables de massacres et d’une violence généralisée dans le pays. La volonté de Moïse d’imposer un référendum constitutionnel (pourtant interdit par la Constitution actuelle) et des élections n’empêche pas le Conseil de sécurité des Nations unies de lui apporter son soutien.
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Les Haïtiens face à une nouvelle crise politique
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