LUTTE CONTRE LE COVID et LUTTE DES CLASSES.
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Par Régis de Castelnau
Pendant ce premier week-end de reconfinement général, la polémique a fait rage. Le sujet diffusé par M6 à propos des présumés « restaurants clandestins » devenus secret de polichinelle, a provoqué de très vives réactions sur les réseaux derrière un mot dièse devenu viral : #OnVeutLesNoms. En réponse, la France d’en haut a fait bloc dans les médias en criant au « populisme », à la « délation », voire en justifiant les transgressions et le refus d’appliquer les règles communes. Dans le même temps circulaient sur les réseaux témoignages et photos de la répression bornée infligée aux couches populaires.
Depuis deux jours, polémique sur l’existence de restaurants de luxe clandestins aux menus à 500 balles fréquentés par des gens de « la haute » y compris par des ministres. Sur la participation ministérielle, nous ne savons pas encore si c’est vrai, mais l’existence de ces agapes réservées aux « élites », est notoire, avérée et jusqu’à présent ceux qui transgressent allègrement les règles communes d’enfermement imposées à tous les citoyens sont tranquillement passés entre les gouttes.
En revanche, pour les couches populaires c’est le grand jeu.
Il faut bien regarder cette photo qui circule abondamment sur les réseaux. On n’y voit sur une plage près de la ville de Montpellier un déploiement obscène, de 10 gendarmes (ils n’ont pas honte décidément) armés jusqu’aux dents (jusqu’au fusil d’assaut !) avec en face d’eux un couple avec leur petit garçon qui ont eu envie d’un peu de détente, d’un peu de plage et d’un peu du soleil du printemps après bientôt un an d’enfermement.
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