VON DER LEYEN sur canapé [sur le blog de Descartes]
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L’affaire du « sofagate » nous donne l’opportunité, si rare ces jours-ci, de nous amuser un peu. Alors profitons-en. Après tout, mieux vaut rire que pleurer.
Les faits sont simples : en visite officielle en Turquie, alors qu’ils sont reçus par Recep Tayyip Erdogan, le président du Conseil européen et la présidente de la Commission européenne – Charles Michel et Ursula Von der Leyen respectivement – se trouvent dans une salle ou deux fauteuils ont été disposés pour les chefs de délégation, et des canapés de part et d’autre pour leurs suites (1). Erdogan conduit Charles Michel vers les fauteuils, où ils prennent l’un et l’autre place. Ursula von der Leyen reste debout, tousse légèrement pour attirer l’attention, et observant que personne ne réagit, s’assied sagement sur un des canapés, alors que le ministre turc des affaires étrangères prend place dans l’autre.
Il n’a pas fallu plus pour que l’eurosphère se déchaîne. Certains font de la présidente de la Commission une victime du sexisme, et affirment qu’Erdogan « n’aurait jamais fait cela à un homme ». Ce en quoi ils ont tort : Jean-Claude Juncker a raconté comment, au cours de ses nombreux déplacements du temps où il était président de la Commission, il avait du céder la préséance à Donald Tusk, alors président du Conseil européen (2). D’autres dénoncent la passivité de Charles Michel, qui n’a guère réagi à « l’humiliation » de la présidente, allant jusqu’à affirmer qu’il aurait dû lui céder son siège. Mais tous sont d’accord au moins sur un point : c’est un « camouflet à l’Europe ».
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