ÉLECTIONS RÉGIONALES : accords et désaccords de la France insoumise, la GAUCHE dans le brouillard
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Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a récemment tancé les partis de gauche en les accusant de ne pas répondre au téléphone et de faire le jeu de la droite en Paca. Pourtant les Insoumis ont localement une stratégie variable parfois peu lisible.
Désormais partisan d'une union de la gauche, le chef de file des députés de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a pesté le 13 mai sur Twitter. En cause, la campagne menée par les autres partis de gauche en région Provence-Alpes-Côte d'Azur où s'annonce, selon les études, un duel au second tour entre le Républicain (LR) Renaud Muselier et le mariniste (RN) Thierry Mariani.
«PCF, PS, EELV : vous avez bien réfléchi ? Il y a encore des responsables chez vous capables au moins de répondre au téléphone ? Votre attitude irresponsable est suspecte. Vous avez déjà un accord avec Muselier ?», a lancé sur Twitter Jean-Luc Mélenchon.
Si les invectives publiques de Jean-Luc Mélenchon peuvent éventuellement plus crisper que pousser à l'union, le dernier sondage Ifop-Fiducial pour LCI et Le Figaro montre une gauche visiblement en échec dans la région. L'alliance écologiste (EELV), communiste (PCF) et socialiste (PS) derrière Jean-Laurent Félizia ne recueillerait que 13%. La candidate LFI Marina Mesure n'est pour sa part créditée que de 7%. Un manque de dynamique qui conduit Jean-Luc Mélenchon a vouloir faire fondre les listes. Le 7 mai, pour La Provence, Jean-Laurent Félizia avait affirmé que LFI n'était «pas une adversaire» mais qu'il y avait des affrontements «d'ego» avec une divergence sur «les postes à pourvoir et à requérir».
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