La CHINE sans œillères : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir…
Maxime Vivas et Jean-Pierre Page ont réussi ce tour de force de réunir dix-sept intellectuel(le)s majoritairement chinois et français, mais aussi du Luxembourg, d’Australie, du Sri-Lanka, du Canada et de Cuba, pour nous offrir, à l’occasion du centenaire du Parti communiste chinois, une vision de la Chine réelle, loin des préjugés antichinois (1) sans pour autant verser dans une admiration béate (2). Le titre est clair : "La Chine sans œillères". Le sous-titre également : "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir…" Il suffit de lire le sommaire pour comprendre que nous sommes en présence d’une petite encyclopédie à entrées multiples.
Les articles sont de longueur variable : de 4 à 20 pages. Mais ce qui ne varie pas, c’est leur valeur et leur intérêt.
La Préface sous la plume de Mobo Gao, professeur de civilisation chinoise en Australie donne le ton de l’ouvrage : ce n’est pas un panégyrique de la Chine dont à plusieurs reprises l’auteur reconnaît que tout n’y est pas parfait ; on est en droit de critiquer la Chine, à condition toutefois que l’on fasse preuve d’un minimum d’honnêteté intellectuelle et qu’on n’oublie pas la parabole de la paille et de la poutre.
Il y a d’abord les sujets d’actualité assez généralement présentés en Occident comme autant d’actes d’accusation à l’encontre de la Chine.
Pour parler en connaissance de cause du coronavirus, les directeurs de l’ouvrage ont eu la bonne idée de demander l’avis de Badia Benjelloun, une allergologue réputée. Elle démontre clairement que les accusations de retard à informer l’OMS, de virus échappé d’un laboratoire, voire de virus fabriqué, ne tiennent pas la route et qu’il y aurait même lieu d’enquêter en dehors de la Chine sur l’origine de la pandémie.
LIRE LA SUITE :