L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »
Ernesto Che Guevara
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Le président argentin de centre-gauche fait face à une contestation dans son propre camp. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté le 16 septembre contre la crise économique et la vice-présidente a vertement critiqué sa gestion.
«A bas l'ajustement, dehors le FMI», «aucun salaire en dessous du panier de base», «du vrai travail». C'est derrière ces slogans que plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté le 16 septembre à Buenos Aires pour réclamer de meilleures conditions de vie au gouvernement de centre-gauche dirigé par Alberto Fernandez. Une mobilisation des plus embarrassantes pour les autorités à l'appel des syndicats et mouvements de gauche, avec la participation de nombreux habitants des quartiers populaires de la capitale réclamant des emplois et plus d'aides pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus.
«Je ne suis ni pour ni contre le gouvernement [...] Nous voulons travailler, nous voulons des usines», a par exemple déclaré à l'AFP Gisela, mère de trois enfants, originaire de la banlieue sud de Buenos Aires.