IMMIGRATION et PATRONAT, une histoire de la politique française
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Par Benjamin Beauchu, animateur de la Commission Citoyenneté de République souveraine
L’immigration est un sujet structurant du champ politique. Pour beaucoup la gauche est considérée comme favorable à l’immigration, les frontières sont détestées. La droite est considérée comme hostile à l’immigration et plus on va à droite, plus cette hostilité grandit.
Si l’on revient sur les vingt dernières années, il y a eu une hausse continue de l’immigration, et ce, peu importe le gouvernement: Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron. Gauche ou droite, les flux s’intensifient. En 2007, 171907 titres de séjours ont été délivrés; en 2008, 183893; 2009, 194410; puis 2012, 193120; 2015, 217533; 2018, 258929; et 2019, 274676. Ces gouvernants n’ont aucune prise sur les flux d’immigration. Que leur discours frôle la xénophobie comme Nicolas Sarkozy en 2007 qui s’évertuait à récupérer l’électorat FN ou François Hollande qui cherchait à masquer un quinquennat désastreux, qu’ils produisent des lois supposées restrictives, la réalité vient les contredire: ces discours sont du vent.
La gauche et le contrôle de l’immigration
Avant les années 80, le thème de l’immigration n’était pas un tabou à gauche. Tout au long de l’histoire du 20e siècle la gauche a critiqué les politiques d’immigration en pointant le grand patronat avec son complice, l’Etat. Cette critique allait de pair avec la solidarité entre travailleurs nationaux et immigrés, l’égalité des droits et l’union dans la lutte des classes.
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