Nouvelle PAC : déception pour ceux qui croient au père Noël VERT !
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Par Patrick Serres, membre du bureau politique du Parti de la démondialisation
Ah, la PAC, la PAC ! Elle est dans la lumière tamisée de l’actualité européenne qui a adopté une « nouvelle » politique agricole commune pour la période 2023 à 2027. La PAC, objet de toutes les actions de lobbying, des couloirs de Bruxelles et auprès des membres du Parlement européen. Utile de rappeler que ce dernier ne dispose pas du pouvoir d’amender les textes présentés par la Commission, véritable reine mère de l’Union européenne…
Quelles sont donc les nouveautés de ce Plan agricole européen ? Tiens, vous remarquerez à cette occasion que les États sont privés de la liberté de planifier l’économie de leur pays tandis que l’UE dispose, elle, de toute liberté pour établir une planification qui devient ensuite force de loi dans les 27 pays membres, avec à la clé le pactole de « subventions européennes » qui provient, en fait, des pays contributeurs (29 milliards par an versé par la France en 2021, selon les chiffres officiels). L’art de la supercherie, ça marche !
Mais il arrive parfois que le train des mesures européennes soit menacé de déraillement ou tout simplement bloqué en gare ! En atteste la cacophonie actuelle entre la Commission et les États qui doivent produire leur stratégie d’utilisation des fonds de la nouvelle PAC avant la fin de l’année 2021, alors même que la Commission n’a pas publié les documents précisant les mesures techniques de la réforme.
En outre, les financements de l’UE ne seront débloqués qu’à l’issue de la réception et la validation par la Commission du Plan stratégique national de chaque État, quitte à ce que ces derniers soient contraints de revoir leur copie s’ils ne respectent pas l’esprit de la PAC.
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