Chère ÉNERGIE… [sur le blog de Descartes]
/image%2F1449569%2F20211023%2Fob_fa1737_descartes-opinion.jpg)
Branle-bas de combat au gouvernement ! La cause ? Les prix de l’énergie qui n’arrêtent pas de monter. On dit que chat échaudé craint l’eau froide. Avec les « gilets jaunes », les Macron Boys ont fait l’amère expérience de ce qu’une hausse des carburants mal acceptée peut faire. L’énergie joue dans notre société un rôle qui est un peu celui du blé sous l’Ancien Régime. Bien essentiel quelque soit la classe sociale, c’est le sujet qui peut par excellence coaliser les mécontentements. Hors de question donc pour le gouvernement d’ignorer le problème – ou du moins de paraître l’ignorer. C’est donc la course à l’échalote pour voir qui aura l’idée de la subvention la plus saugrenue censée compenser les hausses pour telle ou telle catégorie de la population.
Il y a une certaine justice poétique de voir un gouvernement élu au rythme des petits drapeaux européens agités se confronter à une crise qui tient pour une large part à l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence sous la pression des néolibéraux de Bruxelles et d’ailleurs. Remarquez, on ne peut accuser ces gens de sacrifier aux principes. « Voilà mes principes, mais s’ils ne marchent pas, j’en ai d’autres » a été depuis toujours la devise des libéraux français, toujours prêts à louer le marché quand les prix baissent, à exiger l’intervention de l’Etat quand les prix montent. Ils étaient nombreux à nous expliquer que l’ouverture du marché de l’électricité et du gaz allaient le bonheur du consommateur, ils sont rares aujourd’hui à nous expliquer qu’il est normal qu’on paye plus cher lorsque le marché est orienté à la hausse.
POURSUIVRE LA LECTURE :
Branle-bas de combat au gouvernement ! La cause ? Les prix de l'énergie qui n'arrêtent pas de monter. On dit que chat échaudé craint l'eau froide. Avec les " gilets jaunes ", les Macron Boys on...