Julian ASSANGE : pour obtenir son extradition, Washington jure qu'il sera bien traité
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Pour convaincre la justice britannique de leur livrer Assange, les Etats-Unis ont assuré qu'il serait bien traité en cas d'extradition. Une aberration pour la défense qui demande comment ceux qui ont envisagé de le tuer peuvent promettre sa sécurité.
Lors de deux journées d'audience en appel les 27 et 28 octobre, les Etats-Unis ont tenté par tous les moyens de rassurer les juges britanniques sur le traitement qui serait réservé à Julian Assange s'ils acceptaient de l'extrader. Un argumentaire balayé par les avocats du journaliste qui ont mis en évidence ce qui leur apparaît être comme des promesses incohérentes et peu fiables en raison des informations révélées de projets d'enlèvement et d'assassinat de Julian Assange par les services de renseignement étasuniens.
Minimiser sa dépression et promettre de bien le traiter
Le procureur américain James Lewis s'est ainsi attelé lors du premier jour d'audience à donner des garanties de bon traitement du fondateur de WikiLeaks.
C'est en effet la crainte pour sa santé mentale et du risque de suicide qui avait motivé la décision de la justice britannique de refuser l'extradition de Julian Assange le 4 janvier. Pour gagner en appel, James Lewis a notamment promis que le fondateur de WikiLeaks bénéficierait de tous les soins nécessaires et ne serait pas soumis à des mesures spéciales ni ne serait détenu dans le redouté centre pénitentiaire de très-haute sécurité ADX Florence, dans le Colorado, surnommé l'«Alcatraz des Rocheuses» où sont détenus à l'isolement quasi total des membres d'Al-Qaïda.
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