Sous BIDEN, les détentions illégales à GUANTANAMO continuent
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Deux décennies après le 11 Septembre, la prison américaine de Guantánamo Bay [Gitmo, NdT] détient toujours des détenus qui n’ont été accusés d’aucun crime. Les crimes de Gitmo doivent cesser et la base doit être rendue à la République de Cuba.
Source : Jacobin Mag, Miriam Pensack
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Zayn al-Abidin Muhammad Husayn a perdu beaucoup de choses au cours de la désastreuse « guerre contre le terrorisme » menée par les États-Unis. L’un des trente-neuf détenus restants dans la prison extralégale de Washington à Guantánamo Bay, à Cuba, il a perdu tout contact avec le monde extérieur depuis près de deux décennies.
On peut également supposer qu’il a perdu un certain bien-être, et pas seulement en raison de la détresse psychologique et physique que l’emprisonnement provoque à dessein. Il a été le premier prisonnier à être soumis au programme « d’interrogatoire renforcé » de la CIA dans un « site noir » de l’agence, ce qui rend son histoire sinistre au sein de sa communauté.
Son cas est donc remarquable parmi les 780 hommes et enfants qui ont été détenus à Guantánamo. Il a été le premier à être soumis à la torture, à la nudité forcée, à être privé de sommeil pendant des jours et à être maintenu dans une boîte pas plus grande qu’un cercueil humain pendant de longues périodes.
D’innombrables autres personnes ont subi le même sort, mais son cas, longuement détaillé dans le rapport de 2012 de la commission sénatoriale du renseignement sur la torture, est peut-être particulièrement obsédant pour le précédent qu’il a créé. Lorsqu’al-Abidin Muhammad Husayn a été placé sous la garde de la CIA après sa capture lors d’un raid américano-pakistanais en mars 2002 à Faisalabad, au Pakistan, il avait encore son œil gauche. Lorsqu’il a été transféré d’un site noir à Gitmo quatre ans plus tard, il avait perdu cela aussi.
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