2022 : DROITE, GAUCHE, des étiquettes dénuées de sens
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Par Denis COLLIN
Les sondages se succèdent à un rythme soutenu. Les magazines et émissions de télévision font leur « une » sur Éric Zemmour et la gauche est en pleine déconfiture. Il paraît même que les différents partis ont déjà fait une croix sur la présidentielle et se battent comme des chiffonniers pour les circonscriptions législatives. Ici et là, des voix s’élèvent encore pour demander un « candidat unique » de la gauche, mais le cœur n’y est pas. Paradoxalement, derrière les rideaux de fumée des médias, les inquiétudes des Français sont à cent lieues du spectacle politique. L’hôpital traverse une crise profonde : les lits ferment en cascade en raison de la politique gouvernementale, des suspensions d’infirmiers et de médecins hostiles ou « passe sanitaire », des démissions de personnels soignants. Des services entiers sont au bord de la rupture. La flambée des prix de l’énergie et la reprise de l’inflation rabotent le pouvoir d’achat des travailleurs, pendant que les profits du capital continuent leur montée vers le ciel ! Interrogés par les sondeurs, les Français mettent en tête de leurs priorités la défense du pouvoir d’achat et de l’emploi et le système de santé. Plus que jamais, ils sont pour la défense de notre système de protection sociale et s’inquiètent de la réforme des retraites projetées par les principaux candidats et qui risque d’être saignante. Logiquement, la gauche devrait avoir un « boulevard » pour les élections prochaines. Mais il n’en est rien.
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