Comment le gouvernement des ÉTATS-UNIS utilise les RÉSEAUX SOCIAUX pour intervenir au VENEZUELA [JACOBIN MAG]
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La prétendue « ingérence russe » dans les élections états-uniennes avait suscité une « indignation » largement relayée par les médias. Mais les documents obtenus par Jacobin révèlent que les États-Unis sont intervenus (avec l’argent des contribuables) dans les élections vénézuéliennes en formant les forces de droite à utiliser Facebook contre le mouvement chaviste soutenant le président Nicolás Maduro. Notamment lors des élections législatives en 2015 qui avaient permis la victoire de la droite (et le redémarrage des insurrections d’extrême droite que les médias avaient relookées en « révoltes populaires », Note de Venezuelainfos).
Ces derniers mois, les législateurs états-uniens ont condamné Facebook pour avoir nui à la santé des enfants, amplifié la violence de Washington jusqu’à l’Inde et diffusé des informations erronées sur le COVID-19 et son vaccin. Ces critiques font suite à la fuite de milliers de documents internes de l’entreprise, connus sous le nom de « Facebook Papers« , qui révèlent qu’en dépit de la connaissance du rôle de ses produits dans le développement d’une série de comportements toxiques, Facebook a refusé de prendre des mesures significatives en réponse à cette situation, faisant passer ses profits avant la santé sociale.
Pourtant, alors que les législateurs exploitent les retombées politiques de la fuite pour intensifier leurs attaques contre le géant technologique, les contribuables pourraient également être intéressés de savoir que le gouvernement états-unien a financé des programmes visant à aider les partis politiques d’opposition et les militants à utiliser Facebook pour saper les gouvernements étrangers. Le Venezuela en est un bon exemple.
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