DÉSINDUSTRIALISATION DE LA FRANCE : JUGER LA TRAHISON – Par Régis de Castelnau
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Arnaud Montebourg a donc décidé d’être candidat à l’élection présidentielle. Il faut rappeler son ancienne appartenance au Parti socialiste, ses responsabilités ministérielles occupées sous François Hollande et son soutien à celui-ci à la primaire du PS. Les mauvaises langues prétendent que son ouvrage publié en 2000 sous le titre « La machine à trahir » était prémonitoire concernant son parcours politique. Et les mêmes mauvaises langues d’ajouter que son calamiteux slogan de campagne « La Remontada de la France » aurait plutôt dû être orthographié en ce qui le concerne en « Rodomontada ». Mais foin de méchanceté sur une cible facile et saluons son nouveau « souverainisme », il faut bien un début à tout.
Et comme d’habitude il multiplie les propositions tonitruantes. « Ça suffit », a-t-il déclaré sur le plateau de BFM. Le candidat à la présidentielle n’a pas mâché ses mots et s’est ému de l’existence d’une « élite dirigeante de ce pays qui laisse mourir toute une série de fleurons, ce qui nous a fait beaucoup de mal ». Pour lutter contre cette désindustrialisation de la France qu’il dénonce, il souhaite créer un « délit de trahison économique ». Invité le 12 novembre dernier sur le plateau de BFM TV, il a proposé la création d’un « délit de trahison économique » et n’a pas mâché ses mots : contre « les dirigeants de ce pays qui laissent mourir toute une série de fleurons et qui nous ont fait beaucoup de mal ». Il s’agit de lutter contre « tous ces vendeurs à la sauvette de la France en pièces détachées. À chaque fois qu’il y a eu des ventes à l’étranger, il y a eu des gros chèques qui sont arrivés sur le compte bancaire des dirigeants ». En citant les ventes « d’Alstom, Technip, Alcatel, Lafarge, Essilor, et maintenant Engie ». Et cédant à nouveau à son goût pour les formules ampoulées, il conclut « ça a été à chaque fois un coup de poignard dans le cœur national. »
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