GUADELOUPE : Contestation sociale et sanitaire
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Le 23 novembre 2021
Grève générale depuis lundi de la semaine dernière
sur l'île antillaise.
La responsable de l'UGTG précise « que dès le 17 juillet, organisations syndicales et sociales ont commencé à se mobiliser contre la loi du 5 août (relative à la gestion de la crise sanitaire) et la mise en place de l'obligation vaccinale ».
Le mouvement s'amplifie et divers secteurs de l'économie se joignent à l'appel : hôtellerie, restauration, secteur pétrolier, construction, éducation nationale... même le personnel administratif de l'Agence Régionale de la Santé. Contre certaines contraintes sanitaires, pour l'augmentation générale des salaires et des minimas sociaux, la résorption des emplois précaires et pour des embauches massives.
C'est l'ensemble du peuple guadeloupéen qui soutient la grève. Ils y a des piquets de grève et des barrages partout. Plus de 6000 personnes manifestaient dans les rues de Pointe-à-Pitre.
Face à la contestation, la seule réponse est la répression, comme les interventions très musclées de gendarmes à Perrin contre les pompiers qui bloquaient un rond-point, ou dans une clinique privée des Abymes où gaz lacrymogène et matraques ont été utilisés par les policiers.
Contre les propos du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal qui dit ne pas accepter qu'on empêche les gens de se soigner, les grévistes répondent : « c'est un comble, parmi nos principales revendications, il y a justement la situation catastrophique de nos hôpitaux publics (le CHU ne compte que 35 lits de réanimation) provoquée par l'état, l'absence de politique sanitaire que nous dénonçons depuis des années. »
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