MACRON plus à droite que jamais
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Par Georges Gastaud
L’allocution présidentielle du 10 novembre n’apporte rien d’autre qu’une confirmation et qu’une aggravation des choix politiques d’un chef de l’Etat surtout préoccupé de mener sa campagne électorale (alors qu’il n’est toujours pas candidat déclaré…) et de prendre de droite les candidats LR (lesquels courent eux-mêmes derrière Zemmour et Le Pen).
Sur le plan sanitaire, aucune annonce forte pour l’hôpital, dont les personnels sont à bout de force et dont certains agents démissionnent, certains en raison de l’obligation vaccinale, les autres pour cause de salaires médiocres et de conditions de travail éprouvantes. Pendant ce temps, les suppressions de lit continuent, des personnes décèdent à domicile faute de place à l’hôpital rural du coin, de plus en plus rares et éloignés et Macron continue à présenter la « construction » européenne alors que, criminellement, la commission de Bruxelles a multiplié les sommations adressées à la France de diminuer ses dépenses de santé pour rentrer dans les clous du sacro-saint euro.
Par ailleurs, l’homélie culpabilisante de Macron sur la « valeur-travail » (ce candidat « ni de droite ni de gauche » est-il autre chose qu’un clone formellement plus lisse de Sarkozy ?) est insupportable alors que des millions de gens qui travaillent dur ont des salaires minables, non seulement dans les métiers ouvriers et employés, mais dans les services publics où, par exemple, les enseignants sont à la ramasse depuis des années (là encore, que signifie la « reconnaissance de la valeur-travail » quand le point d’indice des fonctionnaires est bloqué depuis 2010 ?)
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