Pourquoi la campagne de Fabien ROUSSEL patine ? – Par Gilles Questiaux
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Sur la campagne de Fabien Roussel : pourquoi ça patine ?
La campagne de Fabien Roussel semble patiner, au moins au vu des sondages qui sont ce qu'ils sont mais qui sont une indication dont tout le monde tient compte en pratique. Je crois que ce sur-place est dû à trop de pas en avant suivis de deux pas en arrière.
Il ne sert à rien d'affronter la meute en déclarant courageusement que les déboutés du droit d'asile doivent être reconduits dans leur pays, si pour se faire pardonner on produit et l'on diffuse ensuite à chaque crise migratoire de longs communiqués dont la leçon finale semble être qu'il faut laisser entrer tout le monde. Il ne faut pas assumer la ligne Marchais à moitié.
D'ailleurs, si j'étais partisan d'ouvrir grand les frontières et d’accueillir systématiquement tous les réfugiés, sachant que cette position est extrêmement impopulaire dans les classes populaires, je me garderais bien de le claironner et j'attendrais d'être arrivé au pouvoir pour mettre en pratique mes bonnes intentions. Et ce n’est pas comme ça qu'on va y arriver, au pouvoir !
Il est contreproductif sur tous les plans de croire qu'on peut combattre Zemmour en proposant sa mise hors la loi pour racisme qui n'aura pas lieu de toute manière. Cela donne l'impression qu'on n'a pas d'arguments solides à lui opposer. Il fallait débattre contre lui pour récupérer une partie de sa notoriété, puisque soi-disant Roussel en manque. Mais évidemment pas pour se retrouver acculé à une ligne angéliste ce qui risquait bien de se produire.
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