En meeting à la Défense, Jean-Luc MÉLENCHON cherche (surtout) à mobiliser la gauche
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Par Hadrien Mathoux
À l'occasion de son premier grand discours de campagne, le candidat de la France insoumise a avant tout tenté de mobiliser son électorat traditionnel, se posant comme un rempart face aux différentes droites incarnées par Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Eric Zemmour et Valérie Pécresse.
Jean-Luc Mélenchon n'a jamais cessé de se référer à François Mitterrand. Il n'est dès lors pas étonnant de l'observer mettre en pratique un des fameux enseignants du « Vieux » : « Au premier tour, on rassemble son camp ; au second, on élargit. » Message reçu et appliqué par l'Insoumis, qui, pour sa troisième candidature de suite à l'élection présidentielle et son premier meeting d'envergure ce dimanche 5 décembre à la Grande Arche de La Défense, a choisi de surtout s'adresser à son électorat traditionnel, ce socle de sympathisants de la gauche radicale qui lui assure encore d'être le « moins mauvais » des candidats de gauche dans les études d'opinion (le dernier sondage Ifop le place à 8,5% des intentions de vote).
En 2017, Jean-Luc Mélenchon et ses amis rejetaient le vocable même de « gauche », préférant une stratégie populiste qui visait à dépasser les clivages traditionnels. Le vent a tourné, puisque la division classique du paysage politique est maintenant au cœur du discours des Insoumis, soucieux de placer leur champion dans une position centrale. « La droite a, au moins, 4 candidats : Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse, estime Manuel Bompard, directeur de campagne de Mélenchon.
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