LA PRIMAIRE, LA MALADIE SÉNILE DE LA DÉMOCRATIE BOURGEOISE
/image%2F1449569%2F20211220%2Fob_28ba0d_primaire.jpg)
Le microcosme politique parisien et des centres-villes des grandes villes se réveille à chaque élection présidentielle pour tenter d'apporter des réponses faciles à la faiblesse des candidats de gauche (ou supposés être de gauche) dans les différents sondages d'opinion qui polluent l'espace médiatique.
Le grand remède miracle : La PRIMAIRE.
En 2016, ces mêmes milieux nous avaient pondu "Notre primaire" qui deviendra la "belle alliance populaire" et son fiasco politique. Et en 2021, après un restylage, voici la Primaire populaire.
En 2016, un site nommé "notreprimaire.fr" et une page dans Libération, lançait un appel pour demander l'organisation d'une grande primaire à gauche avant 2017. Cet appel creux, sans fond politique, si ce n'est celui du sempiternel "danger du Front national" était animé entre autre par la crevure libérale et anticommuniste Daniel Cohn-Bendit. Cet appel a abouti à la "Belle alliance populaire" et on a vu le fiasco que ce fut pour le Parti socialiste et ses alliés.
Aujourd'hui, même processus mais nouveau nom : la "Primaire populaire".
I- Un programme sans envergure face au capitalisme
Regardons de prêt ce que c'est (le programme de base, les candidatures choisies, etc.) et qui anime cette mascarade politique. Lorsque l'on perd son temps a lire les publications des promoteurs de la Primaire populaire on s'intéresse aux idées qui devraient permettre de "rassembler" un tas de courant politique autour d'un programme minimal.
Plusieurs propositions qui forment un "socle commun". Les grands thèmes portent essentiellement sur l'écologie, le social et les institutions.
POURSUIVRE LA LECTURE :