Les élections au CHILI : leçons pour les communistes
Un article et un débat nécessaire. Il y a 2 ans, un fantastique mouvement populaire au Chili, une révolution citoyenne disait certains, mettait fin à la constitution issue de la dictature de Pinochet, dictature issue d’un coup d’état contre un gouvernement de gauche qui ne cédait pas aux pressions de sa bourgeoisie comme des USA. Ce coup d’état du 11 septembre 1973 aurait du interroger les communistes sur les conditions d’une transition pacifique dans un monde réel ou les bourgeoisies sont prêtes au pire. Le mouvement de 2019 ouvrait un nouvel espoir, mais le résultat des dernières élections législatives est une douche froide avec un candidat d’extrême-droite en tête au premier tour.
Il est important pour les communistes d’en savoir plus, ce que permet cet article en mettant en avant la dimension de classe de l’abstention et du vote, un enjeu décisif. L’article en tire la conclusion que le processus électoral ne permet pas la rupture révolutionnaire. Ce n’est pas l’avis des communistes chiliens, mais il faut alors comprendre pourquoi, malgré leurs succès, ils se sont retrouvés effacés dans un front large qui n’a pas mobilisé les milieux populaires.
C’est un débat au cœur de la présidentielle française. Le PCF n’avait pas tiré de leçons du coup d’état de 1973 en décidant en 1976 à son 22eme congrès de célébrer "la voie pacifique au socialisme". Après l’échec de la stratégie d’union de la gauche, puis l’expérience négative du Front de Gauche et des présidentielles de 2012 et 2017, le PCF a fait le choix d’une candidature communiste en 2022. Est-elle capable de mobiliser les abstentionnistes ? C’est la question décisive pour résister à la dérive à droite toute qui caractérise les pays capitalistes occidentaux.
PAM
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