LES RAISONS D’UN ENGAGEMENT - Par Georges Kuzmanovic
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Se lancer dans une candidature à la présidentielle n’est pas un pari anodin. J’ai d’ailleurs payé cette audace au prix fort, puisque mon employeur m’a licencié quelques jours après ma déclaration.
Si j’ai fait ce choix, c’est parce qu’il me semble indispensable de porter une voix absente du débat public. Une voix qui, au lieu de diviser le peuple, prône son rassemblement autour de ce qu’il a en commun pour faire face aux nombreux défis – le défi climatique, le défi des crises économiques et sociales, le défi de reconquête de la souveraineté – qu’il doit affronter. Car je suis persuadé qu’une très grande majorité de Français restent attachés à ce qu’on pourrait appeler le consensus de 1945, exprimé par le programme du Conseil national de la Résistance (CNR) ou le préambule de la Constitution de 1946. Ils sont pour l’indépendance de la France dont ils se font « une certaine idée » et refusent qu’elle se dissolve par la disparition des frontières, une immigration incontrôlée ou une aggravation de l’insécurité ; ils tiennent à la laïcité et à l’universalisme républicain, persuadés, comme Jaurès, « qu’ils n’y a, au fond, qu’une seule race, l’humanité » ; ils sont attachés à la solidarité, à la réduction des inégalités tant sociales que territoriales, à l’intervention d’un État stratège qui oriente l’économie, entre autres par des politiques keynésiennes de relance et de grands travaux, ils veulent des services publics structurants et efficaces ; ils préfèrent le travail à l’assistance, si le travail est digne, utile et que les fruits de ce travail permettent de construire un avenir pour soi et sa famille.
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