Sur France-Culture, Frédéric Martel refuse l’asile politique à Julian ASSANGE
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La France doit-elle accorder l’asile politique à Julian Assange, suivant une quarantaine de députés qui plaident en ce sens ? L’animateur de France Culture Frédéric Martel se propose d’arbitrer la question... en arguant de calomnies et de fausses informations ressassées par les détracteurs – et les persécuteurs – du fondateur de WikiLeaks. Un procès bouclé en trois minutes d’antenne.
Un confrère journaliste meurt à petit feu dans une geôle londonienne en attendant une possible extradition vers les États-Unis, où il risque 175 ans de prison pour avoir révélé, entre autres, des crimes de guerre [1]. C’est à l’évidence le moment idéal pour le dénigrer.
Frédéric Martel désapprouve radicalement l’action de WikiLeaks et de Julian Assange. Il a tenu à le faire savoir le 14 novembre dernier dans « Soft Power », l’émission hebdomadaire qu’il produit et présente sur France Culture depuis 2006 [2], ce jour-là consacrée au thème de l’intelligence artificielle.
Réagissant à la proposition de résolution « invitant le gouvernement à accorder l’asile politique à Julian Assange » déposée par les députés Cédric Villani (désormais non inscrit) et François Ruffin (LFI), et signée par une quarantaine d’élus issus de tous les groupes parlementaires présents à l’Assemblée nationale, Frédéric Martel consacre trois minutes – sur 1h33 d’émission – au sujet.
D’emblée, l’animateur cadre étroitement le débat à propos du fondateur de WikiLeaks et fait dans le sensationnel : « Héros pour certains, traître pour d’autres ». Sauf à considérer que tout journaliste a un devoir d’allégeance à l’égard des États-Unis, le qualificatif de « traître » est absurde, a fortiori quand il est question d’un Australien travaillant en Europe. Il ne serait pas inutile de le préciser…
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