Dans les villes moyennes, les URGENCES HOSPITALIÈRES frappées par une épidémie de FERMETURES
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Depuis le début de l’hiver, faute de personnel suffisant, des hôpitaux dans toute la France ont dû fermer leurs services d’urgences, pendant quelques jours, juste la nuit ou « jusqu’à nouvel ordre ». Voici la carte de cet abandon.
« Fermeture des urgences pédiatriques ce jour en raison de l’absence totale d’infirmières. Jusqu’à nouvel ordre ». La feuille A4 collée sur une vitre annonce que depuis le lundi 3 janvier, les urgences pédiatriques de l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), sont fermées, faute de personnel. Déjà cet été, les fermetures totales ou partielles de services des urgences, quelques jours, la nuit, ou pendant plusieurs semaines, s’étaient multipliées (nous en parlions sur basta!). Déjà, les directions des hôpitaux les justifiaient par la difficulté à trouver du personnel, médecins urgentistes et personnel infirmier, pour assurer les soins. Cet hiver, les fermetures sont à nouveaux nombreuses. Nous les avons consignées (ci-dessous en bleu) sur notre carte de suivi des suppressions de lits d’hôpitaux, un travail que basta! a entamé à l’automne 2020.
À Avranches (Manche, 8000 habitants), le service des urgences a fermé ses portes les 1er et 2 janvier. Le groupe hospitalier avait dû réduire le fonctionnement des urgences début décembre. À Draguignan (Var, 40 000 habitants), le service des urgences de l’hôpital est fermé la nuit depuis le 29 octobre, faute de médecins. Les urgences sont aussi fermées la nuit à Givors (Rhône, 20 000 habitants) depuis le 25 octobre. Elle devaient à l’origine rouvrir le 30 novembre, mais la fermeture a été reconduite, en décembre puis en janvier.
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