UKRAINE : la Russie et les États-Unis « sont condamnés à s'entendre » sinon « c’est la guerre » selon Bruno Drweski, maître de conférences à l’INALCO
/image%2F1449569%2F20220120%2Fob_b9db22_ukraine-carte.jpg)
/image%2F1449569%2F20220120%2Fob_930966_france-info.jpg)
Maître de conférences à l’Inalco, Bruno Drweski ne croit pas à une offensive russe contrairement à ce qu'affirment les Américains. Selon lui, l'Ukraine sert juste de moyen de pression pour empêcher un élargissement de l'Otan dont Vladimir Poutine ne veut pas.
Le chef de la diplomatie américaine a appelé mercredi 19 janvier Vladimir Poutine à choisir la "voie pacifique" dans la crise ukrainienne, à deux jours d'un face-à-face diplomatique russo-américain. La Russie a déployé ces dernières semaines des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne, laissant craindre une invasion. Tout en niant tout projet d'attaque, le Kremlin martèle qu'une désescalade passe par des garanties pour sa sécurité, en particulier l'engagement à ne jamais élargir l'Otan, en particulier à l'Ukraine.
Bruno Drweski, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), spécialiste de l’Europe orientale explique sur franceinfo que "les deux puissances sont condamnées à s'entendre" sur ce dossier sinon "c’est la guerre". Les États-Unis affirment qu’une attaque russe sur l'Ukraine est possible à tout moment, mais qu’ils continuent de chercher "une solution diplomatique". Bruno Drweski ne croit pas à une offensive russe. "Je ne pense pas que la Russie ait, en ce moment, vraiment intérêt à prendre le contrôle de l'Ukraine vu la situation économique de l'Ukraine", analyse-t-il. L'idée pour la Russie est des faire "pression pour avoir des négociations globales", selon lui.
POURSUIVRE LA LECTURE :