Vous avez aimé la campagne d’Arnaud MONTEBOURG, vous aimerez celle de Georges KUZMANOVIC
Arrêt de la campagne d'Arnaud Montebourg.
Arnaud Montebourg a annoncé qu'il renonçait à sa candidature.
Je souhaite d'abord lui adresser toute ma sympathie : cette décision n'a pas dû être facile à prendre.
Depuis le début de la démarche qui l'a conduit à être candidat, il y a un an, j'ai dit tout l'intérêt qu'elle m'inspirait.
Arnaud Montebourg est un constant défenseur de la réindustrialisation et du renouveau démocratique contre toutes les absurdités du système bruxellois.
C'est un patriote sincère qui a un sens du courage en politique et, il faut le dire, un certain panache, ce qui n'est pas commun. Son retour en politique était une bonne nouvelle et j’ai eu l’occasion de le lui dire.
Au cours de l’été, j’ai été investi par les militants de République souveraine pour être candidat à l’élection présidentielle. De son côté, le 4 septembre, Arnaud Montebourg s’est également porté candidat.
La coexistence de deux candidatures finalement assez proches ne m’est pas apparue comme étant un problème, au moins jusqu’à la phase des parrainages.
Cela pouvait permettre de démultiplier les interventions autour de l’idée fondamentale de souverainisme social. C’est-à-dire un souverainisme assumé au service d’une politique véritablement fondée sur la justice sociale et la capacité d’un État fort à agir au service des citoyens.
Sur la majorité des positions développées durant ce début de campagne, de très nombreux points d’accord existent sur les propositions que nous avons développées chacun de notre côté.
Certes, des divergences stratégiques, autour de l’union de la gauche de son côté et de la volonté d’agréger des souverainistes sociaux de toutes origines du mien, ont empêché d’aller plus loin dans l’idée d’une candidature unique.
Maintenant qu'Arnaud Montebourg s'est retiré, je demeure le seul candidat qui défende le souverainisme social.
C’est donc fort logiquement que j’appelle ceux qui restent attachés aux grandes lignes du projet politique d'Arnaud Montebourg à me rejoindre.
Je pense d’abord aux militants et sympathisants sincères qui soutenaient sa candidature, à ceux de L'Engagement, mais aussi aux élus qui, sur cette base souverainiste et sociale, comptaient lui apporter un parrainage.
L’élection présidentielle n’a lieu que tous les cinq ans et nous ne pouvons pas manquer ce grand rendez-vous démocratique.
Après de nombreux déplacements et rencontres avec les Français, je demeure persuadé que l’offre politique que nous représentons est véritablement susceptible de redonner à une majorité de nos concitoyens l’envie de se mobiliser et donc de reprendre le contrôle de leur destin.
Georges KUZMANOVIC
SOURCE : Facebook
LIEN: