Pas encore candidat et déjà 500 parrainages : MACRON prochain PRINCE-PRÉSIDENT !? Le point de vue de Jean Lévy
/image%2F1449569%2F20220205%2Fob_9dbdf7_jean-levy.jpg)
Les chiffres des parrainages validés au 3 février par le Conseil Constitutionnel jettent une lumière crue sur les manœuvres de Macron visant à donner à sa candidature sinon le cachet officiel, du moins celle qui domine toutes les autres, presque un vote anticipé qui ratifierait par avance une élection triomphale.
En effet, Macron a multiplié les embûches pour tenter d'écarter du vote ses concurrents.
Rappelons les conditions restrictives ajoutées par l'hôte de l'Elysée auxquelles se heurtent les citoyens pour devenir effectivement candidats.
Aux 500 élus, soutiens nécessaires prévues par l'ancienne loi, on note la nécessité pour ceux-ci de provenir de 30 départements différents. Et, cerise sur le gâteau, le choix des signataires est rendu public. Et donc connu des préfets, des responsables des agglomérations et des métropoles dont l'élu dépend. Pas bon pour les subventions sollicitées par le maire du village qui a besoin de fonds pour son école !
Certes, les partis traditionnels possèdent en général les relais locaux militants pour signer sans surprise pour leur candidat. À condition que celui-ci ne soit pas voué aux gémonies par les médias, relais du pouvoir...Et qu'il ne fait pas bon, pour les autorités, voire pour son voisin, de faire le mauvais choix.
Dans ces conditions, le décompte des parrainages devient surréaliste : un parti dont le candidat fait moins de 5% dans les sondages obtient dix fois plus de signatures qu'un autre, regroupant des millions de voix aux élections...Et un non encore candidat dépasse déjà les 500 signatures requises.
Comme si l'élection était déjà faite...
Vive le prochain Prince-Président !
Jean LÉVY
sur son blog: