LA BATAILLE DE MARIOUPOL TOUCHE À SA FIN ET LES TÉMOIGNAGES DE CIVILS SUR LES CRIMES D’AZOV SE MULTIPLIENT
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Le 23 mars 2022, nous nous sommes rendus à Volodarskoye (renommée Nikolskoye par l'Ukraine après le Maïdan), afin de pouvoir discuter avec des civils ayant récemment fui Marioupol de la situation dans la ville, et de leur cohabitation avec les combattants du régiment Azov.
Alors que la bataille de Marioupol touche à sa fin, et que l’armée russe et la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) ont désormais pris le contrôle de la presque totalité de la ville, les civils évacuent en masse cette dernière, et les récits sur les horreurs commises par les combattants du régiment Azov se multiplient.
Ainsi, le 23 mars 2022, nous nous sommes rendus à Volodarskoye (localité renommée Nikolskoye par les autorités ukrainiennes post-Maïdan), où bon nombre de civils fuyant la partie ouest et le centre de Marioupol sont envoyés pour être enregistrés et d’où ils peuvent prendre des bus pour Berdiansk, Donetsk ou Rostov.
Pendant qu’ils attendent dans la file d’enregistrement ou le bus qui les amènera vers la destination qu’ils ont choisis, je discute avec plusieurs d’entre eux. Tous confirment que les combattants d’Azov expulsaient les civils de Marioupol de leurs appartements pour en faire des points de tir. Pire, ils s’installaient aussi près des abris anti-bombardements où se trouvaient des femmes, des enfants et des personnes âgées pour tirer, tout en sachant qu’ils mettaient la vie de ces civils en danger !
Une dame a aussi raconté que les combattants d’Azov se sont installés près d’une école pour bombarder les habitations ! Cette dernière, ainsi que sa voisine de fortune dans l’abri anti-bombardement ont qualifié les combattants du régiment Azov de véritables nazis, expliquant qu’ils se baladaient avec des svastikas et autres symboles nazis clairement visibles sur eux.
Le 23 mars 2022, nous nous sommes rendus à Volodarskoye (renommée Nikolskoye par l'Ukraine après le Maïdan), afin de pouvoir discuter avec des civils ayant récemment fui Marioupol de la situation dans la ville, et de leur cohabitation avec les combattants du régiment Azov.