LA VOIX DU GRAND JAURÈS RÉSONNE ENCORE : « ARRÊTONS LA GUERRE ! »
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Une nouvelle guerre vient de commencer en Europe. Ce vieux continent dangereux et au passé « de sang et de larmes » redevient hélas le centre de la confrontation mondiale… bien loin des États-Unis et de la Chine. L’Europe, pour son malheur, est de nouveau le « chaudron de l’histoire ». Depuis 70 ans et la fin de la Seconde guerre mondiale avec ses plus de 40 millions de morts, ce bout de terre à l’extrême Est de l’ancien monde est gavé jusqu’à la gueule d’armes nucléaires et thermonucléaires. Mais, depuis l’effondrement du mur de Berlin, la conscience du danger avait disparu, tant chez les dirigeants qu’au sein des populations. Un sentiment terrible prédomine depuis le 24 février, date à retenir car elle est celle du déclenchement de la guerre en Ukraine par Poutine : telle une personne terrorisée par son vertige incontrôlable et qui, par angoisse, se précipite dans le vide, l’Europe commence à considérer la guerre comme « une fatalité inéluctable ».
Outre l’Ukraine à feu et à sang (nous détaillerons la situation militaire et politique de l’Ukraine dans le prochain numéro de ReSPUBLICA), la tension monte dans la Baltique, cette mer intérieure du nord de l’Europe. En effet, une adhésion de la Suède et surtout de la Finlande à l’OTAN, avec à la clé des missiles américains à 30 km de Saint-Pétersbourg, serait un casus belli assuré. Au sud de cette « zone des tempêtes », un avion de chasse et un hélicoptère roumains ont disparu mardi dernier des radars et se sont écrasés. Ont-ils été engagés dans des combats contre l’armée russe ? L’information reste sous embargo. Bref, l’extension du conflit est hélas une possibilité inquiétante.
La responsabilité des va-t-en-guerre
Dans ce contexte incandescent, quelle autorité européenne ou française appelle à une désescalade, à la tenue d’une conférence de paix sur la sécurité sur notre continent ? Aucune ! L’heure est aux paroles martiales, aux livraisons d’armes et aux sanctions tous azimuts contre la Russie. Dans son écrasante majorité, le personnel politique français pousse à la guerre à outrance.
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