UKRAINE : INEPTIES – Par Régis de Castelnau
Depuis le début de l’invasion russe les autorités de l’UE sous-direction allemande racontent n’importe quoi en relayant les pires nanars d’une propagande ramassée dans les poubelles. Et à la moindre objection au moindre appel à la raison, fuse l’insulte de « pro-Poutine » chez les excités du clavier.
La bataille de Marioupol est violente mais il convient de rappeler que c’est une ville russophone située dans le Donbass. Que les autorités municipales nommées par Zelensky appartiennent à l’extrême droite ukrainienne. Le fameux bataillon Azov, la pire des bandes armées ultras incorporées à l’armée ukrainienne y est retranché. Sa chute avec l’éradication de ce bataillon est par conséquent devenu un enjeu non seulement militaire mais également politique.
Les autorités municipales avancent un bilan de 20 000 civils tués sur lequel les médias occidentaux se sont précipités goulûment. Pour être relayés par les représentants de l’UE sous-direction allemande. Ce bilan est simplement impossible.
Petite comparaison Le bombardement de Dresde eut lieu du 13 au 15 février 1945, selon les principes de la directive du ministère de l'Aviation du gouvernement britannique. Il détruisit presque entièrement la ville allemande, dans le cadre d'un bombardement combiné en bomber stream. L'United States Army Air Forces (USAAF) et la Royal Air Force (RAF) utilisèrent des bombes incendiaires et des bombes classiques et à retardement.
Le bilan finalement admis est de 25 000 morts maximum, établi par une commission d'historiens dirigée par Rolf-Dieter Müller et mandatée par la ville de Dresde en 2004-2010. La photo de la ville de Dresde témoigne dans quel état elle se trouve après le bombardement et les 25 000 morts. Ce n’est pas le cas de Marioupol. Même s’il y a sûrement des victimes civiles et que ce sont des victimes de trop.
L’ensemble de cette propagande inepte sert le pouvoir russe qui en fait son miel en en relayant les délires auprès de son opinion publique. Démontrant ainsi la dinguerie russophobe qui a saisi l’Occident et lui fournissant les justifications de son agression. Comment en effet mieux légitimer l’accusation lancée à l’Occident États-Unien de faire peser une « menace existentielle » sur la Russie, que le spectacle de cette folie collective.
Cela n’excuse pas l’invasion russe, mais la moindre des choses, serait de garder un peu de dignité et de sang-froid, dans l’intérêt des ukrainiens eux-mêmes.
Régis de Castelnau
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