Élection présidentielle et RÉTROPÉDALAGE de l'opposition française face à POUTINE : une leçon d'existence politique
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Par Karine Bechet-Golovko
Même si les élections présidentielles françaises ne présentent, en tant que tel, aucun intérêt politique, les résultats étant connus d'avance et aucun enjeu politique réel n'en découlant, il est intéressant de voir l'évolution de ce qui est censé être une opposition, et encore plus une opposition se présentant ou étant présentée comme radicale, sur le sujet de la campagne : le conflit en Ukraine. L'intérêt de ce sujet est d'illustrer la capacité, ou non, des candidats à défendre une vision française de la géopolitique. Éric Zemmour, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont tous pris leurs distances de la Russie et surtout de Poutine. Aucune alternative idéologique n'était donc réellement existante, l'alignement atlantiste dans les faits, au-delà des diatribes d'hier, est là. L'intérêt de la France attendra encore ...
La France était censée avoir une opposition politique, une véritable opposition, digne d'un pays démocratique, une opposition qui fait trembler de peur le pouvoir, une opposition qui a des convictions et une vision géopolitique. Bref, la France n'avait pas des opposants-figurants, comme dans les pays qu'elle étiquette de "fausse démocratie". C'est la France, quand même, c'est évident.
Rappelons que les sanctions antirusses sont adoptées, notamment par la France, contre son intérêt national, pour défendre les intérêts de la globalisation atlantiste, qui se voit, elle, menacée par la Russie.
Rappelons que cela fait 8 ans, que les pays de l'OTAN, dont la France, soutiennent un régime extrémiste, corrompu et liberticide en Ukraine, servant ainsi les intérêts atlantistes contre la Russie.
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