LIBERTÉ DE LA PRESSE : pour Bruxelles, des principes à géométrie variable
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Le 3 mai s’est déroulée « la journée mondiale pour la liberté de la presse ». Le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, n’a évidemment pas manqué l’occasion : il a consacré la quasi-intégralité de sa déclaration à dénoncer « les forces russes (qui) détiennent, enlèvent et ciblent des journalistes et des acteurs de la société civile afin d’empêcher le monde d’entendre la vérité ».
De son côté, la Commission européenne a rappelé qu’elle se considérait modestement comme la championne de la défense de la liberté des médias. Pour sa part enfin, la présidence française du Conseil de l’UE (les Etats membres) concocte des mesures susceptibles de « promouvoir un soutien financier, juridique et professionnel » et de permettre l’accueil de « journalistes indépendants et autres médias exilés, tout particulièrement d’Ukraine, du Bélarus et de la Fédération de Russie, qui ont trouvé refuge dans l’Union européenne ».
Paris suggère aussi des mécanismes pour mettre en place des « critères et des normes » de bon journalisme, qui permettraient notamment d’orienter la publicité vers les médias en ligne qui respectent ceux-ci.
Haut-représentant, Commission et Conseil ont cependant été à l’origine de la décision de « suspendre » la diffusion des chaînes RT et Spoutnik le 2 mars, feront remarquer des esprits chagrins. Mais là, c’est totalement différent : il s’agissait d’empêcher une propagande partiale de déstabiliser gravement nos sociétés…
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